SILVIO CICERO

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Les  planches de l’Olympia de Paris, les premières parties d’artistes tels que les Gypsy Kings et Vianney, l’interprétation de « O oe to oe rima » à la seule demande et aux côtés de Julien Doré en personne, lauréat et parain du Festival Guitare… Ils représentent les faits marquants d’un parcours artistique riche qui ne manquent pas pour ce jeune homme de 29 ans, Silvio Roy Cicero.
Pourtant qui pouvait lui prédire une telle destinée ? Car Silvio n’est pas né une guitare à la main ni même dans une famille de musiciens.
C’est aux Etats-Unis qu’il voit le jour d’une mère vietnamienne et d’un père italien. A l’âge de 3 ans, sa famille s’installe à Tahiti où il grandit baignant dans une diversité culturelle forte. Encouragé par un ami, ce n’est qu’à 12 ans qu’il joue ses toutes premières notes de guitare.
Néanmoins presqu’aussitôt épris d’une véritable passion pour cet instrument, l’artiste en devenir se met à engranger des heures et des heures de cours en ligne et à s’intéresser aux guitaristes les plus célèbres. Son travail acharné porte ses fruits.
A 16 ans, il remporte le Tahiti Festival Guitare et quelques mois après, les portes de la Los Angeles Music Academy s’ouvrent à lui. Là-bas, il ajoute plusieurs cordes à son arc et se met à écrire, composer et chanter.
Plus de doute possible : faire de la musique son métier devient son objectif premier. Diplôme en poche, le jeune homme de retour à Tahiti se cherche et s’essaye à divers styles musicaux tout en se produisant régulièrement sur les scènes polynésiennes accompagné parfois d’artistes locaux reconnus tels que Daniel Benoît et Michel Poroi.  Localement, l’engouement du public est manifeste et consacre un parcours artistique riche. Les titres s’enchaînent et se remarquent. « Taapuna Girl » conserve la première place du hit-parade de Tiare FM pendant plus de quatre semaines consécutives tandis que « Here Faito Ore » récolte près d’un million de vues. 
Signe involontaire d’une popularité croissante, ses morceaux sont désormais remixés illégalement à l’instar de « Ma Polynésienne » et « Teie Hoi Au ».
Gageons que les tout derniers clips « Te Rata » et « Pue Mahana » avec respectivement Koru et Andy Tupaia connaîtront le même engouement si ce n’est plus encore.